Ernest ANDRE dit DELBOSCO

1900-1953

 

 
   
   
   
   
   
                                                                               
 

Né à Barbentane le 31 mai 1900 il fit ses études au lycée d’Avignon, et fut très vite remarqué par son professeur de dessin qui reconnut immédiatement en lui son  "Exceptionnel talent de peintre".

Son père, professeur de mathématiques qui ne voulait pas de "RAPIN" dans la famille l’obligea à faire l’Ecole d’Administration pour devenir inspecteur des Contributions Directes.

Plus tard son Directeur connaissant sa passion pour la peinture lui dit:   "Monsieur André j’ai appris que vous aviez un violon d’Ingres"…Et il lui répondit, "OUI L’ADMINISTRATION...."

Première nomination professionnelle en Normandie où il continua évidemment à peindre. Expositions (Rouen 1923). Il doit y avoir dans cette région des tableaux signés Ernest ANDRE

En 1928, il quitte la Normandie pour Constantine.

En 1932, il vit un drame affreux. Veuf à 32 ans avec trois jeunes enfants, il se réfugie alors dans la peinture, la sienne, mystique, symbolique, allégorique et poétique. Il est nommé à Marseille où il expose à la Galerie Caors-Cottier.

Un critique d’art définit alors son talent comme « l’Art magique de Delbosco ».

En 1935, ses projets sont sélectionnés pour la décoration du grand hall du Musée des Colonies au parc Chanot à Marseille; Il exécute  4 grandes toiles: deux de 11m et deux de 7m, disparues au moment de la démolition du musée.

Il remporte également le concours pour décorer l’escalier monumental de la Bourse du Commerce à Marseille, un mois après l’inauguration le tableau est mutilé, la signature est découpée et supprimée; Le tableau est restauré un an plus tard, puis il disparait mystérieusement dans les années 50, remplacé par une toile de son concurrent (Poggioli). Le conservateur a dit que la toile avait disparu à la suite de travaux, les maçons ayant percé le mur en oubliant d’enlever le tableau !

Après ce passage à Marseille, de nouvelles mutations professionnelles le conduiront dans les Vosges, le Jura et le Rhône. Pendant la guerre n’ayant pas voulu collaborer, il fut limogé de l’Administration, ce qui lui permit de réaliser de nombreuses expositions.

Réintégré à la Libération à Paris, il y termina sa carrière de fonctionnaire et d’artiste.

Gravement malade, il se retira en Provence à Saint- Etienne-les-Orgues, où il s’éteignit le 8 novembre 1953.